Jussy, Geneva
CHF4'950'000.-
530 m2
Village house - 11 Rooms - 5 bedrooms
Commune et ville adorée des genevois, Carouge possède une aura Méditerranéenne unique qui contribue indiscutablement à son charme si particulier. Outre à son héritage typiquement transalpin, Carouge c’est aussi des terrasses bien remplies, de belles tables où l’on célèbre les produits frais, mais également différents lieux de culture et une vraie tradition sportive. Au-delà des lieux communs, Carouge forge sa différence dans la complémentarité de ses différents quartiers. Voilà donc un lieu possédant d’innombrables atouts, et bien des histoires à raconter.
En 1754, suite au traité de Turin entre la République de Genève et le Royaume de Sardaigne, Carouge devient une ville sarde. C’est de la Maison de Savoie (famille royale, fondatrice du royaume d’Italie et donc de l’Italie moderne) qu’elle tient alors ce fameux héritage qu’elle ne perdra jamais. Carouge reçoit, par ailleurs, le rang de ville royale en 1786. Suite à de nombreuses autres occupations (françaises, via la Révolution, puis de nouveau italiennes), elle devient officiellement une ville appartenant à la République et Canton de Genève, en 1816.
Aujourd’hui, il suffit de se balader dans le cœur de Carouge, arpenter ses rues pavées, rentrer dans une boutique de créateur, manger une glace sur ses nombreuses places et flâner de par ses marchés pour se sentir « en vacances ». L’histoire a donc façonné un lieu au feeling unique, offrant à Genève l’une de ses communes les plus particulières et prisées. Essayez d’ailleurs de demander à un carougeois d’où il est originaire, nous sommes prêts à parier que la réponse ne sera pas « Genève » !
Jouxtant la ville de Genève, dont elle est séparée par l’Arve et reliée par son pont, Carouge est une commune aux multiples facettes où chaque secteur possède une ambiance bien définie. C’est en son cœur que réside cette touche méditerranéenne si souvent évoquée. Ici, on retrouve l’ancienne cité sarde avec ses 400 habitations typiques, ses immeubles bas et ses rues pavées, préservées par des lois ad hoc qui protègent l’urbanisme et l’architecture de son secteur historique.
On considère souvent, et à juste titre, le vieux Carouge comme un antidote à la beauté froide de la cité de Calvin ; une oasis humaine et imperturbable, à l’atmosphère provinciale que même les siècles passés n’ont su endommager. Ses places – Place du Marché, Place du Temple, et Place de Sardaigne (qui se transforme en patinoire l’hiver) -, son Église Sainte Croix, mais également sa fontaine de Blavignac, contribuent à rendre ce lieu unique. Pour l’anecdote, c’est ici aussi, au cœur de Carouge, que Privalia Immobilier a vu le jour, en 2011 (rue de la Filature 19, puis rue Joseph-Girard 36), avant de déménager à Chêne-Bougeries, en 2016.
Carouge-centre comprend également le périmètre des Tours, construites entre la fin des années 50 et le milieu des années 70, sur les principes architecturaux et urbanistiques de Le Corbusier. On y trouve les fameuses fontaines de Carouge, qui l’été se transforment en piscines improvisées, mais aussi son côté locatif ; là où « vivent » la majeure partie de ses habitants. Sublimée par son centre attirant de nombreux touristes, Carouge n’en demeure pas moins une commune de 2.7 km2 de superficie, accueillant plus de 22’300 habitants.
Le quartier se trouvant au Nord regroupe les activités industrielles, les entrepôts et les multinationales (d’où elle tire ses caractéristiques architecturales typiques), et le Pont des Acacias. Architecturalement, le quartier Est – situé entre l’Arve et la Moraine de Pinchat – se distancie assez nettement du cœur de la commune avec ses villas, logements sociaux, ses petites industries et autres structures artisanales. C’est également là où se trouvent le Théâtre de Carouge, le centre sportif de la « Fontenette » (maison d’Étoile Carouge FC, voire plus bas), ainsi que la piscine ouverte (première du canton à offrir des dimensions « olympiques » à ses visiteurs).
Le plateau de Pinchat, bordé par la Drize (cours d’eau discret et charmant), correspond au Sud de Carouge. Ce secteur, bien qu’essentiellement résidentiel (villas et immeubles) est également connu pour sa maison de quartier, le Parc des Moraines et ses équipements publics tels que l’HES-SO, le Cycle d’Orientation de Pinchat puis le Collège de Staël. C’est à Carouge Ouest que l’on trouve le quartier de La Praille, le centre commercial du même nom (plus de 70 commerces) ainsi que le Stade de Genève. Ce dernier – appartenant officiellement à la commune de Lancy – compte 30’000 places et accueil les rencontres du Servette F.C. ainsi que des concerts ou autres événements d’envergure.
À Carouge, les lieux de culture sont aussi nombreux que variés et qualitatifs. Commençons par le Musée de Carouge. Situé sur la Place de Sardaigne, et destiné à la conservation du patrimoine carougeois, ce musée a été fondé en octobre 1984. On y trouve plusieurs collections, ainsi que des expositions thématiques pouvant durer plusieurs mois. À partir du mois de janvier 2019, le musée fait peau neuve afin d’accueillir ses visiteurs dans un cadre flambant neuf, pour septembre 2019.
Le Théâtre de Carouge est une autre institution locale. Fierté des carougeois, créé à la toute fin des années 50, le théâtre-atelier s’est tout d’abord distingué par la qualité de ses spectacles. Cette particularité, le Théâtre de Carouge ne l’a jamais perdue. Au gré des années, de ses nombreuses et nécessaires mues, l’établissement a toujours su garder le cap. Aujourd’hui, le théâtre propose un spectacle par mois, entre grands classiques, créations et réinterprétations contemporaines. Envie d’essayer d’autres styles, dans d’autres établissements ? Pas de problème ! La ville en possède 2 autres : Théâtre Alchimic et Théâtre des Amis.
Vous rêvez de découvrir le cinéma autrement que par le biais de la grande distribution et êtes intéressés par une programmation pointue ? Alors le Cinéma Bio est fait pour vous. Rebaptisé « Bio » en 1972 (en référence au premier appareil cinématographique mis au point par Georges Demen), ce cinéma pas comme les autres occupe la Rue St-Joseph 47, depuis 1912. Un record, à l’heure où les cinémas de quartier ferment les uns derrière les autres. Mais ce serait mal connaitre le caractère bien trempé des Carougeois et leur amour pour leurs icônes culturelles.
Le sport possède une place importante dans la vie communale. Piscines, patinoire, parcours vita, terrains de tennis, patinoire extérieure ou encore terrains multisports sont à disposition et de bonne facture. De nombreux clubs y sont représentés et quelques-uns sont reconnus pour leur capacité à développer les jeunes athlètes de demain. C’est justement grâce à cette aptitude formatrice, mais également à la passion de ses habitants et fervents supporters que la ville a su bâtir son histoire sportive autour de son club fétiche : Etoile Carouge Football Club.
Actuellement pensionnaire de 1re ligue, l’équipe locale évolue depuis sa création, en 1904, au stade la Fontenette. Le palmarès du club peut vanter plus de 15 participations au championnat de Challenge League, de 1984 à 2000. Division que le club retrouvera le temps d’une année, durant la saison 2011/2012. 1977, emmenée par les stars du football romand de l’époque (Michel Pont, et consorts), les stélliens décrochent une historique promotion en LNA (actuellement nommé Raiffeisen Super League). L’exploit sera renouvelé deux fois, en 1988 et 1997. On ne manque pas de retrouver dans ce club des caractéristiques typiquement carougeoises telles que passion, créativité, travail et solidarité.
Ce n’est un secret pour personne : les fins gourmets et autres amateurs de terrasses chaleureuses ou de clubs musicaux trouvent en Carouge une référence romande, tant l’offre locale est bien au-dessus de la moyenne ; une ambiance unique à Genève !
Commençons par un lieu que l’on aurait pu tout aussi bien classer dans notre paragraphe dédié à la culture : le Chat Noir (club et restaurant). Depuis 1985, cet établissement mythique fait vibrer la ville grâce à une programmation éclectique : jazz, rock, rap, chanson, reggae, musiques africaines, et bien d’autres styles encore se succèdent soir après soir, pour le plus grand bonheur de ses habitués. Essayez également son plat du jour, il est excellent ! Mais la Rue Vauthier, où l’on trouve justement le Chat Noir, ne se résume pas qu’à ce dernier. La Plage, La Forge et Le Marchand de Sable complètent ce triangle de la bonne humeur et du partage.
Il y a tant d’excellentes tables à Carouge qu’il est difficile d’en parler sans oublier des adresses incontournables. Car si L’Artichaut vous réserve une cuisine raffinée (mais toujours traditionnelle et dans un cadre « bistrot »), on trouve également au Café de la Place, au Café de la Bourse, comme au Café des Négociants ou encore au Café du Marché une cuisine plus accessible et conviviale, préparée avec des produits frais de saison. Envie de manger les meilleurs antipasti de la ville à midi ? Allez sans hésiter à Mizzica, vous ne serez pas déçus. Toujours dans le registre méditerranéen, la Cantine Sicilienne offre une version raffinée et revisitée de la cuisine italienne.
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