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Concours de Genève : Rencontre avec Didier SCHNORHK

Créé en 1939, le Concours de Genève est l’un des plus importants concours internationaux de musique. Il a pour objectif de découvrir, promouvoir et soutenir de jeunes talents, leur donnant les outils nécessaires pour développer une carrière internationale. Aujourd’hui, nous avons eu l’opportunité de poser quelques questions à M. Didier Schnorhk, secrétaire général, sur le futur et les évolutions du concours. Pour plus de précisions, les liens utiles et dates clés, rendez-vous en fin d’article.

Didier Schnorhk, bonjour. Cette année, conditions sanitaires obligent, le concours se fait en partie online. Pourriez-vous nous donner des détails sur ce choix et l’agilité digitale dont l’organisation a dû faire preuve afin de maintenir l’agenda ?

Le choix ne s’est pas imposé immédiatement, même si nous avons très tôt compris qu’il ne serait pas possible de continuer simplement comme avant. Nous avons regardé ce qui se faisait autour de nous, dans les concours dont nous sommes proches (par la philosophie, l’histoire, les moyens, etc.) et en général sur le marché international de la musique. Nous avons compris que la proximité avec les moyens audiovisuels, que tout le monde (au sens propre : le monde entier) avait dû apprivoiser durant les mois de lock down avait amené un changement profond des usages. Désormais, on pouvait demander à des musiciens d’utiliser des moyens audiovisuels sans crainte qu’ils ou elles ne sachent pas quoi faire.

Il nous a donc paru évident que, pour éviter tous les problèmes (qu’on ne pouvait alors vraiment prévoir, on était à l’hiver dernier) causés par un trop grand nombre de personnes venant à Genève, nous pouvions créer une nouvelle épreuve : le Récital online. Il a fallu pour cela modifier le programme des concours, afin de conserver l’intérêt artistique tout en rendant possible la réalisation des vidéos.

Ensuite, nous avons demandé à nos partenaires habituels, la société Mediaprofil de Vevey, de nous accompagner dans l’aventure. Ils ont été enthousiastes et nous ont permis de passer tous les écueils d’un concours hybride. Ce n’est en effet pas si simple de traiter d’énormes quantités de données (on parle en terabits), les formater, les diffuser sur le web et les réseaux sociaux, créer des génériques, des sous-titres, etc. Tout un métier qui n’est pas le nôtre à la base. Mais nous y sommes parvenus et le résultat atteint toutes nos espérances.


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Didier Schnorhk, Secrétaire générale du Concours de Genève

Pour la suite, pensez-vous conjuguer digital et présentiel ? Si oui, continuerez-vous de développer l’aspect « online » du concours ?

Oui. Nous avons été convaincus par l’expérience de cette année. Il est important d’une part de ne pas changer les règles trop souvent, afin d’ancrer une identité de notre institution ; mais d’autre part nous pensons sincèrement que l’aspect online de la musique est appelé à jouer un rôle important dans l’avenir. Cela nous permet aussi de mettre l’accent sur d’autres aspects de la compétition : le temps long, le temps de répétition et de préparation et l’attention portée à l’après-concours, qui apporte aux jeunes artistes les moyens de construire une carrière responsable et durable. Autant d’éléments en partie nouveaux qui sont rendus possibles par le format hybride, plus étalé dans le temps.


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Dans les coulisses du Concours de Genève, édition 2010. ©Bertrand-Cottet

L’édition 2021 marque déjà un record : celui du nombre d’inscriptions. Corée du Sud, Chine, France, USA, Canada, Allemagne, Japon, Espagne, Portugal, Israël, Russie, pays de l’Est, Mexique, Honduras, etc. Les concurrents arrivent de nombreux pays. Les raisons de ce succès ?

Difficile de dire si ces chiffres seront toujours aussi hauts les années à venir : il est toutefois évident pour qui connaît un peu le marché que les concours internationaux de musique connaissent un engouement très fort. Cela est notamment dû à l’intérêt croissant pour cette musique en Asie de l’est, où la pratique et la connaissance de la culture savante occidentale sont des marqueurs de réussite sociale et d’intégration à la société mondialisée.

Notre succès vient sans doute aussi de la réactivité dont nous avons fait preuve en cette année délicate : adaptation des programmes, propositions claires et réalistes, conditions idéales, etc. Il est aussi le résultat d’une politique assez persévérante sur les réseaux sociaux, que nous avons investi depuis quelques années, en multipliant les vidéos, les interviews, la présence du concours en général : notre jeune public (millennials et génération Z) est à l’évidence adepte de ces outils et notre présence leur est nécessaire.

Nous ne cherchons toutefois pas à augmenter démesurément le nombre d’inscrits : ce ne serait ni réaliste ni très souhaitable pour la qualité de notre travail. Par contre, soigner la diversité des origines et la diversité des genres des jeunes qui s’inscrivent à nos concours sera l’une de nos grandes priorités pour les prochaines années.


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©Bertrand-Cottet

Un mot sur le futur ? Des idées nouvelles à mettre en action ?

Le futur immédiat, c’est le concours 2022, consacré au piano et à la composition. Puis il y aura des concours de flûte et quatuor à cordes en 2023 et un concours de chant et composition en 2024. Mais surtout, nous prévoyons pour ces éditions à venir de nouvelles propositions artistiques qui devraient faire parler d’elles.

Nous voulons en effet inciter les jeunes musicien·ne·s qui s’inscrivent à notre concours à proposer un projet artistique personnel, qui pourra prendre des formes très diverses : cette nouveauté devrait agir comme un outil de sélection pour trouver les artistes les plus prometteurs, celles et ceux qui pourront réellement faire carrière, séduire les professionnels de la musique aussi bien que les mélomanes.

Parallèlement à cette proposition, nous chercherons à développer des actions en vue de faire de notre institution un leader mondial en matière de « durabilité ». Non pas seulement (aussi) en ce qui concerne des processus écologiques, inclusifs et respectueux, mais aussi (surtout) en ce qui concerne les jeunes musicien·ne·s que nous couronnons lors de nos concours : nous voulons leur offrir des carrières durables et informées, des vies adaptées au monde mouvant qui est désormais le nôtre.

Nous chercherons de plus en plus à accompagner ces jeunes lauréat·e·s dans leurs premiers pas professionnels, en leur apprenant à faire les bons choix qui pourront les amener à une carrière durable et respectueuse des hommes et des femmes, de la société, de la nature et bien sûr de la musique elle-même. Tout un programme ! Nous pensons aussi qu’un concours comme celui de Genève, qui est l’un des plus anciens et des plus prestigieux au monde, a une grande responsabilité dans l’évolution du monde musical, qui doit devenir plus conscient de la modernité, plus représentatif de son époque et plus respectueux de l’art et des artistes qu’il sert et qu’il défend.


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Philippe Tondre ©Bertrand Cottet

Dates clés de la 75e édition du concours

La première épreuve du 75e Concours international de musique de Genève s’est déroulée online, du 30 avril au 15 aout 2021. Au terme de ce premier tour, 37 meilleurs violoncellistes de 15 à 30 ans de 19 nationalités ont été sélectionné·es. Suite à ça, 8 violoncellistes se sont qualifié·es pour les demi-finales (partie 1 et partie 2), qui se sont déroulées le 23 et 24 octobre au Victoria Hall à Genève.

La finale, avec l’orchestre, a eu lieu le 28 octobre, à 19h00. Pour les prix officiels, le 1er prix est de CHF 20’000.-, le deuxième 12’000.- et le troisième CHF 8’000.-. Sept prix spéciaux sont également prévus, allant de CHF 1’000.- à CHF 5’000.-.

Accompagnés par l’Orchestre de la Suisse Romande, dirigé par Georg Fritzsch, les finalistes ont présenté au choix, l’un des concertos suivants : R. Schumann : Concerto en la min. op. 129 E. Elgar : Concerto W. Lutosławski : Concerto D. Chostakovich : Concerto N° 2 op. 126 H. Dutilleux : Tout un monde lointain.

Pour en savoir plus : www.concoursgeneve.ch

Pour connaître la liste des lauréats : www.concoursgeneve.ch/section/laureats/laureats-1/


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Itsvan Vardai ©Bertrand Cottet

Pascal Viscardi


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